PAUL BIYA NE POURRA PAS PARTIR AVEC TOUS SES SUPPORTEURS AU CAS OU…

Certains Camerounais sont de drôles de bipèdes. Quand ils sont supporters de Paul Biya ou profitent de son régime despotique, on dirait qu’ils ne réfléchissent plus.

Tout ce qui se passe ailleurs, ne peut se passer chez eux selon leur esprit étriqué. Quand un homme qui « menace » les 90 ans refuse de quitter le pouvoir, même en cas de défaite électorale comme en 1992, il est évident qu’il le quittera quand même : soit à l’horizontale, soit en petites foulées.

L’histoire nous enseigne que dans la débandade qui suivra, tout ceux qui le supportaient ou faisaient semblant ne seront pas logés à la même enseigne ; certains, comme un « grand professeur », étant d'ailleurs de nationalité française.

Cela me rappelle une anecdote mémorable : au début de la crise ivoirienne, le jour du début des hostilités précisément, le premier ministre de Côte d’Ivoire est réveillé par un bruit assourdissant. Il essaye en vain de joindre le président de la République Konan Bedié : en vain. Il essaye de joindre la présidence sans pouvoir savoir ce qui se passe exactement.

Paniqué et inquiet, il fonce à la présidence de la République pour découvrir un dernier carré de fidèles la peur au ventre.

Il se souvient alors que le président Houphouët Boigny, prudent, avait creusé un chemin souterrain reliant la présidence à l’Ambassade des USA.

Instinctivement, il emprunte ce tunnel et grande est sa surprise d’y découvrir le président Konan Bebié attendant fébrilement l’hélicoptère qui allait l’exfiltrer de la Côte d’Ivoire.

A ce moment-là, c’était le « chauve » qui peut et Konan Bedié n’avait que faire de la peau d’un autre, fut-il premier ministre.

A bon « liseur », salut.

Benjamin Zebaze

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