Le SDF sous la pression populaire boycotte les deux chambres du Parlement

La nouvelle est tombée ce jour: Le Social Democratic Front(SDF) claque jusqu'à nouvel ordre la porte de l'Assemblée Nationale et du Sénat. Une décision conjointe rendu publique à la presse par devers une déclaration conjointe signée le Président du groupe parlementaire SDF au Sénat le Sénateur Jean Tsomelou et le Président du groupe parlementaire SDF à l'Assemblée Nationale, l'honorable Banadzem Joseph Lukong.

Un boycott historique, loin, très loin des bistouquettes auxquelles le parti de Ni John Fru Ndi a habitué depuis quelques années dans le jeu de scènes que nous observons souvent avec le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais(RDPC). Il semble que cette fois-ci, c'est cuit!

Le parti du 26 mai 1990 fait fasse dans son principal foyer d'une impopularité record au profit de nouveaux mouvements fédéralistes et indépendantistes ayant réussi là où le SDF avait échouer depuis sa création: poser le problème anglophone.

Aujourd'hui la pression de la base est telle que cette décision est considérée comme une mesurette compte tenu de la demande militant plutôt pour un retrait formelle pur et simple de la représentation nationale.

On les a vus ces derniers jours, se rendre dans les domiciles privées des députés et sénateurs des régions du Nord-ouest et Sud-Ouest pour demander leurs résignations.

"Si c'est votre volonté, je n'irai plus à l'assemblée nationale'' avait rétorqué l'honorable Joseph Wirba député du Bui dans le Nord6ouest depuis Jakiri. Aux dernières nouvelles, le virvoltant parlemeentaire n'aurait même pas fait le déplacement c'est tout dire de la situation difficile dans laquelle baigne les parlementaires SDF.

Le SDF cesse donc toute participation aux deux chambres du Parlement jusqu'à la prise des mesures adéquates y compris l'inscription de la crise anglophone en débats ouverts dans les ordres du jour respectifs.

Il ne reste plus qu'à se demander jusqu'où ira le Social Democratic Front et quelle sera la réaction des autres composantes politiques du parlement notamment les partis de la majorité présidentielle et de l'opposition.

Castro