LE LEADERSHIP A PLUSIEURS TETES

Le 11 septembre 2016, en pleine commémoration des victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New York, la Candidate Démocrate à la présidence américaine, Hillary Clinton, fait un malaise et quitte pratiquement épaulée la place des ceremonies. Elle sera contrainte par la suite, à prendre un repos de quatre jours pour venir à bout d'une pneumonie. Pendant ce temps, joutes politiques obligent, son challenger et Candidat Républicain, Donald Trump saisissait l'opportunité pour marteler que son adversaire politique 'n'avait pas l'endurance physique et morale" pour être Présidente des Etats-Unis.
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Parallèlement, pour pallier aux incidences négatives que pourraient occasionner à bientôt 50 jours du scrutin, l''inactivité d'Hillary Clinton sur les intentions de vote des américains alors même que la menace Trump dans les sondages se fait de plus en plus présente. D'autres grands leaders du Parti Démocrate sont monté immédiatement au créneau de part et d'autre du territoire fédéral.
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Le Colistier et candidat à la Vice-Presidence, Tim Kaine (12 Sept) à Dayton, Ohio a repris en main la campagne. L'actuel président Barack Obama(13 Sept.) à Philadelphie,Pensylvannie, a réitéré son invitation aux américains à voter pour Hillary. Et l'ancien Président Bill Clinton(14 Sept.) à Las Vegas, Nevada, pour conclure, a joué excellemment son rôle de Premier Monsieur.
.......................................................................................................................................................Le 15 Septembre, Hillary Clinton reprenait ainsi sa campagne sans que son absence ait véritablement plombé sa popularité.
......................................................................................................................................................Qu'un tel cas de figure avait lieu dans les organisations citoyennes et formations politiques de notre pays engagées dans une quelconque opération que tout s’arrêterait. Pourquoi?? à cause d'une volonté toujours insatiable de ces institutions, de reproduire le style hiérarchique de gouvernance des régimes patrimoniaux, néocoloniaux et conservateurs au pouvoir depuis 1956 qui font du leader structurel, l'Alpha et l’Oméga. Plusieurs forces politiques qui prétendent œuvrer pour le changement sont malheureusement structurés suivant ce mode. La preuve, tant que leur leader ne donne pas le LA, ils sont dans une somnolence archaïque dans l'attente des''très hautes instructions''. La conséquence est chère: cessation d'activités et solitude du leader face à l'OBLIGATION DE POURSUIVRE.
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Les forces progressistes devront inscrire cette permutation tactique dans l'exercice de leur leadership de tel enseigne que la continuité de l'action soit garanti quoiqu'il arrive. Parce personne n'est indispensable, personne n'est inamovible, personne n'est immortelle et que, pourtant, la Tache Commune, notre Trait d'Union, le Changement-lui, se doit d'être accompli coûte que coûte, coûte que vaille. C'est ce que peut permettre le leadership à plusieurs têtes.