GABON / MANIPULATIONS MÉDIATIQUES ÉLYSÉENNES OU LA PRÉFABRICATION DU PRÉTEXTE D'UNE INTERVENTION AUX RELENTS GÉNOCIDAIRES

"La France est sans nouvelles de certains compatriotes" a déclaré Jean Marc Herault, ministre français des affaires étrangères dans un communiqué. Un remake de discours déjà entendu, et dont la suite à donner par l'Elysée n'est pas ignoré dans la longue histoire Françafricaine. Puisque, dans plusieurs cas d'espèces, c'est ce genre de motif qui a souvent justifié l'intervention de la France dit-elle pour ''sécuriser ses ressortissants''.
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Un élément déclencheur de l'entrée en scène des forces armées françaises et par conséquent, d'ingérence dans les affaires nationales d'un pays tiers dont le préalable, consiste avec leurs ''mandants néocoloniaux'', à susciter au sein de la population, la haine interethnique ou intertribal en indexant les origines du leader dont la politique à terme selon leurs propres analyses géostratégiques menacerait leurs intérêts.

Allant du particulier au général, la communauté ethnique de ce leader est ainsi diabolisée et tenue pour responsable de tous les maux sociétaux. Érodant de ce fait, le clivage idéologique en clivage ethno tribal. Une manipulation des masses populaires verbalisée et assumée, d’abord par les politiques néocoloniaux et pro-françafricains, ensuite entretenue et favorisée par certains ‘’médias des mille collines’’. Une véritable entreprise de préparation génocidaire avec des conséquences dramatiques.
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Pour mémoire, sa mise en oeuvre au Rwanda, fut le comble de l'horreur; Selon le président Paul Kagame, la France a "participé'' à ''l'exécution' du Génocide de 1994 même si elle le dément. Il est aujourd'hui démontré que la France avait fourni des cargaisons d’armes blanches, militaires et des moyens financiers aux génocidaires. Une participation dont le bilan humain a été au finish plus de 800 000 victimes. Qui ne se souvient de la guerre du Biaffra, de l'opération Barracuda….
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Aujourd’hui, le Gabon semble s’acheminer PROGRESSIVEMENT vers cette issue critique, les Gabonais et les antinéocolonialistes d'Afrique et d'ailleurs doivent rester mobilisés...